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Philippe “Steak” Ricard combine la course et le freeride pour atteindre le podium

Le carnivore de Bromont, Québec, mange des sentiers pour déjeuner.

Philippe “Steak” Ricard Andy Vathis

par: Félix Burke

Philippe Ricard, surnommé “Steak” est ce qu’on appelle un Free Racer. Compétiteur en DH (Racer), Phil dédie aussi beaucoup d’efforts au tournage de vidéos (Freeride). Vous pouvez voir sa video la plus récente ici:

C’est à Bromont, où il a grandit, que Phil a perfectionné son riding et ses résultats sur le circuit provincial et national. En 2018 il termine 3eme à la Coupe Canada à Mont-Tremblant et en 2015 il finit 5eme au championnat Canadien à Sun Peaks en Colombie-Britannique.

Philippe “Steak” Ricard. Image: Andy Vathis
Philippe “Steak” Ricard. Image: Andy Vathis

Canadian MTB: Pourquoi le surnom “Steak”?

Phillipe Ricard: Ma famille élève des animaux pour la viande, ce qui bien sûr voulait dire que j’avais souvent des lunchs qui sortaient de l’ordinaire aux courses. Les amis se moquant de mon alimentation carnivore m’ont surnommé “Steak” et c’est resté depuis!

CMTB: L’été dernier, tu as sorti une vidéo démontrant tes prouesses de freerider. Planifies-tu continuer dans cette veine, le freeride et le tournage, en 2019?

PR: Oui absolument! J’aime beaucoup trouver des “gaps” ou “transfers” qui semblent compliqués et les immortaliser en vidéo! Je trouve que c’est complémentaire à la course. C’est ma façon de progresser et de repousser les limites de mon riding.

Philippe “Steak” Ricard Andy Vathis
Philippe “Steak” Ricard riding Bromont, Que. Image: Andy Vathis

CMTB: Quelles sont tes ambitions de course en 2019?

PR: Je vise une performance au championnat canadien DH qui me permettra d’être sélectionné pour les Worlds au Mont-Sainte-Anne.

CMTB: Bromont est la Mecque du vélo de montagne au Québec. Comment grandir à cet endroit t’a-t-il aidé à faire progresser ton riding?

PR: Je me considère très chanceux d’avoir grandi à Bromont. C’est un terrain de jeux incroyable pour les cyclistes de tous les niveaux avec une grande tradition de
compétitions en vélo de montagne. J’ai eu la chance de rouler un peu partout dans le monde et ça me ramène toujours à dire que Bromont c’est ma place préférée!

CMTB: Quelles-sont tes stratégies préférées pour passer un hiver sans mettre les pneus sur les sentiers?

PR: Je ne vois pas l’hiver au Québec comme un désavantage, mais bien comme une pause souvent nécessaire. Cela nous donne du temps pour se concentrer sur la préparation de la saison suivante et de travailler pour mettre des sous de côté avec lesquels on pourra continuer de vivre le rêve et de faire ce qu’on aime!

Philippe “Steak” Ricard Andy Vathis
Image: Andy Vathis